La rue du Minage à la fin du XIXe siècle

     La rue du Minage tient son nom de l'entrepôt à grains où avaient lieu le pesage et les transactions. Cet immeuble était situé vers le milieu de la rue, à droite en remontant, au numéro 36 actuel.

     En bas de l'image et à droite se trouve la fontaine du Pilori.

     En remontant, juste avant Le Minage, à droite est une petite rue joignant la rue du Collège et appelée rue Mervault, autrefois rue de La Grue. C'est dans cette rue qu'habitaient, avant leur départ pour Montréal, Jacques Beauchamp et son épouse Marie Dardenne.

     En continuant vers le haut, la rue du Minage arrive à un carrefour. À gauche est la rue Chaudrier, en face la rue Rambaud et à droite la rue Albert 1er. Ce carrefour était appelé Canton des Forges. C'est à cet endroit que les parents de Louis Robert dit Lafontaine, André Robert et Catherine Bonin, étaient cabaretier. Louis Robert, parti soldat de la Cie de Laubia du Régiment de Carignan en 1665, devint cultivateur et cordonnier à Trois-Rivières puis à Boucherville.

     Les auberges étaient nombreuses dans la rue du Minage. Le Chêne Vert était vers le bas à gauche, puis en remontant il est toujours possible de voir l'enseigne Le Serf Montant, sur la droite.

     Vers les numéros 39/41, à gauche, se trouvait l'auberge de La Côte de Baleine. Elle était tenue par Étienne Mazouer, marchand hôtelier héritier de Claude Mazouer et de Marie Boucher, son père et sa mère. Étienne et son épouse, Marie Mérand, sont les parents de Marie Mazouer, fille du Roi qui épouse à Québec en 1663 Louis Garnaud. L'auberge de la famille Mazouer était entourée de celles de La Truie qui file (plus bas) et de celle de La Licorne (plus haut).

     Au Canton des Forges, à l'angle de la rue du Minage et de la rue Chaudrier, se trouve dans le mur une enseigne de sellier.
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©Racines Rochelaises