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La situation paroissiale de La Rochelle est fort complexe.
La ville, jusqu'à la Révolution française, est divisée en 5 paroisses ou quartiers : Notre-Dame-de-Cougnes, Saint-Barthélemy, Saint-Sauveur, Saint-Nicolas et Saint-Jean-du-Perrot. 
Notre-Dame est la plus ancienne de ces paroisses, elle date du XIIe siècle. Paroisse populaire construite dans le village de Cougnes, elle est à l'origine de la ville. Saint-Barthélemy date du XIIIe siècle et représente le quartier bourgeois de la ville. Saint-Sauveur date de la même époque et se trouve être le quartier des artisans. Saint-Nicolas et Saint-Jean-du-Perrot représentent les quartiers de marins. Ces deux paroisses étaient à l'origine deux îlots avec chapelle. Le quartier du Perrot était celui des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem où arrivaient les pèlerins venant de terre sainte et devant rester en quarantaine. La chapelle Saint-Jean des Hospitaliers est devenue l'église Saint-Jean-du-Perrot lorsque le quartier a été relié définitivement à la ville. Lors des guerres de religion, en février 1668, les Rochelais ont utilisé les pierres de leurs églises pour renforcer leurs murailles. Ils ont conservé uniquement les clochers qui servaient de tour de garde et de lieu d'où on pouvait tirer au canon sur l'ennemi.  La chapelle Sainte-Marguerite devenue L'Oratoire. Après l'édit de Nantes, le culte catholique est rétabli dans la ville mais ne peut s'exercer que dans une petite chapelle qui n'avait pas été détruite, c'est la chapelle Sainte-Marguerite. Les registres catholiques rochelais débutent en 1599 pour les baptêmes et 1603 pour les mariages, 1612 pour les sépultures. Ces registres de Sainte-Marguerite comportent tous les actes catholiques de tous les paroissiens rochelais et des environs. Ce n'est qu'après le siège que les églises vont être reconstruites une à une. |