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Des céramiques attestent la présence humaine sur ce site 3000 ans avant J.-C. En 981, il est question de salines in marico Aitriaco.
Aytré signifierait chemin, route, voie romaine, selon les uns, ou étier, canal des marais salants, selon les autres.  
 
Jusqu'au XIXe siècle, Aytré comprend les quartiers des Minimes, Tasdon et Bongraine, rattachés depuis le 21 mai 1858 à la capitale aunisienne.
En 1627-1628, pendant le siège de La Rochelle, Louis XIII loge à Aytré et l'église est transformée en chapelle royale, dans laquelle Richelieu vient dire la messe très souvent.
 
D'environ 800 au début du XVIIIe siècle, la population est passée à 8 000 femmes et hommes, à la fin du XXe. 


Dès la fin du Xe siècle, existe une "Ecclesia parochialis Sancti Stephani de Aitreio". Cette première église est reconstruite aux XIIe et XIIIe siècles, à nouveau pendant la guerre de cent ans. L'église actuelle est construite au XVIIe, après les guerres de religion, et remaniée au XIXe.
Les registres paroissiaux débutent en 1598 pour les baptêmes, 1599 pour les mariages et 1602 pour les sépultures et comportent des lacunes, notamment de 1612 à 1642 pour les mariages.  
 

L'influence du protestantisme rochelais a atteint les villes voisines. Dès 1565, un jugement est formulé contre des religionnaires d'Aytré. Le culte s'exerce, en partie, dans l'église Saint-Etienne. Ainsi Benjamin Moreau est baptisé le 23 août 1620 "en l'église Estienne" par Péry, ministre du Christ. Il y a au moins eu un temple, car on apprend que le 12 septembre 1684 "les temples d'Aytré sont rasés". Selon un curé du XIXe siècle, en 1680 une grande partie de la population d'Aytré était composée d'Huguenots. Les registres protestants vont de 1606 à 1684, avec de nombreuses lacunes, particulièrement de 1625 à 1638.





 
La ville d'Aytré porte de gueules, la roue dentée d'argent, percée du champ, et fascé-ondé d'argent et d'azur chargé d'un soleil rayonnant d'or, hissant de la pointe.
Le chef cousu d'azur aux trois demi-vols d'or.
L'écu timbré d'une couronne murale d'or.
Symbolisme :
Roue dentée : symbole de l'industrie en général, première source de richesse de la ville d'Aytré.
La mer (fascé-ondé : d'argent et d'azur)
et le soleil : représentent les loisirs. Le soleil levant est aussi un symbole d'espoir et de renouveau et la mer un symbole de vie.
La roue dentée, la mer et le soleil représentent donc le présent et l'avenir de la ville d'Aytré.
Le passé historique d'Aytré est représenté par les demi-vols (ou ailes) d'or des armes de la famille de Saint-Marsault, anciens seigneurs de Châtelaillon, la salle d'Aytré et autres lieux. Au nombre de trois, ils symbolisent aussi les trois quartiers qui composent la ville d'Aytré : le Bourg, la Petite Couture et la Courbe. Ces trois quartiers, par le travail de leurs habitants, permettent à la ville d'Aytré de prendre son envol vers un avenir meilleur.
 
Cette page doit beaucoup au livre "Aytré", écrit par Robert Brochot, Jacques Larfeuil, Chritian Lorteau et René Taillefet pour la ville d'Aytré. Maury imprimeur, 1996.
 
 




Liste des pionniers se disant d´Aytré, partis vers le Canada aux XVIIe et XVIIIe siècles
Nom Prénom Surnom Prénom Père Profession Père Prénom Mère Nom Mère Naissance date Baptême date Baptême lieu Baptême parrain Baptême marraine Prénom Conjoint Nom Conjoint
AIGRON Pierre Lamothe Pierre
Marie DAGUIN
vendredi 1 novembre 1630 Aytré, église Saint-Etienne Pierre Coupoy Marie Delachale Marie-Madeleine DOUCET
ARDOUIN Mathieu











BIDET Jean
François
Jeanne LEBOUT




Thérèse ARCHEVEQUE (L')
BROTIER Jean
Pierre Laboureur Anne CHAMPOT mercredi 30 mai 1640 dimanche 3 juin 1640 Aytré, église Saint-Etienne Jean Grignon Françoise Godaut

CAILLON Jean











CAILLON Pierre











FAVREAU Françoise
Jacques Farinier Marie MARTINEAU
mercredi 8 janvier 1642 Aytré, église Saint-Etienne Jacques Bouildron, maître boulanger (signe) Françoise Georges Pierre JEAN
FOUQUET André
André
Jacquette PELETIER
dimanche 5 février 1640 Aytré, église Saint-Etienne André Palie Anne Rougeon

GIRON François











GRENET Jean











de LA FOND Pierre











de LAVOIE Jean
Pierre Fermier Jacquette GRINON
jeudi 2 avril 1654 Aytré, église Saint-Etienne Honorable personne Monsieur Jean de Lafargue (signe) Dominique Marot (signe) Barbe LHOMME
de LAVOIE Marie
Pierre Fermier Jacquette GRIGNON
dimanche 1 avril 1657 Aytré, église Saint-Etienne Augustin Delavoix (signe) Marie Poirier Pierre GRENON
de LAVOIE Marie-Olive
Pierre Fermier Jacquette GRIGNON




Michel FRENET
de LAVOIE Pierre
Pierre
Elisabeth VADOIS




Jacquette

Isabelle
GRINON

AUPÉ
de LAVOIE Suzanne
Pierre Fermier Jacquette GRIGNON
dimanche 29 mai 1650 Aytré, église Saint-Etienne Pierre Delavoie Simone Grissot Jean

Pierre
TESSON

GIRARD
LEPINE Anne
Jacques
Noémie MOURLON lundi 16 février 1637 dimanche 22 février 1637 La Rochelle,
temple de la Villeneuve
Jehan Seignette (signe) Anne Nicolas François Boucher dit Vin d'Espagne
LOUVINEL Louis











MARTIN Joachim
Jacques
Luce CHASLUT




Marie

Anne-Charlotte
CHALIFOUR

PETIT
PRINCEAU Louis
Jean
Marie GRISSOT
dimanche 29 mars 1643 Aytré, église Saint-Etienne Louis Jousseau Jeanne Fiboleau Marie-Reine CHARPENTIER
REAUME René
Jean Maître-charpentier de grosses œuvres Marie CHEVALIER
jeudi 2 janvier 1642 Aytré, église Saint-Etienne René Birson Jeanne Billo Marie CHEVREAU
ROY Jean











L´un de ces pionniers
Pierre AIGRON dit Lamothe
Fils de Pierre & de Marie Daquin, il est baptisé le 1er novembre 1630. Parrain et marraine : Pierre Coupry et Marie Delescale.
Il a une sœur, Marguerite, baptisée dans l'église Saint-Etienne d'Aytré, le 1er février 1637. Le parrain est Me Jean Gaigneur, procureur au siège de La Rochelle, et la marraine Marie Hilairin, femme d'André Lafargue, marchand de La Rochelle.
Le 27 décembre 1662, devant le notaire Guillaume Audouart, il contracte mariage avec Marie-Madeleine Doucet, fille de David & Louise Melon de la paroisse Saint-Sauveur de La Rochelle. La célébration a lieu à Québec, le 18 janvier 1663.
Matelot, maître de barque, il s'adonne à la pêche et au commerce. Il s'adonna à la vente de boissons enivrantes aux sauvages. Il fut excommunié en 1660 puis le 18/04/1661, l'entrée de l'église lui est interdite.
En 1680 il s'établit sur la côte de Gaspé, à l'ïle Percée. En 1682 il était à l'emploi de la Cie du Nord à la baie d'Hudson. Il s'engage en 1684 pour 4 années à partir à Londres. Il est emmené à Londres par Radisson et s'engage à la Hudson's Bay Company. Il décède vers 1686 dans l'île Perçé.
Les descendants ont pris le nom de Lamothe.


©Racines Rochelaises